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Terroirs de Chefs

Régis Marcon, élu chef de l’année à Lyon

Lors des Trophées de la gastronomie et des vins

Organisé par le journal le Progrès au Palais du commerce de Lyon

Régis Marcon

Le très prisé trophée du chef de l’année a été remis à Régis Marcon.

Diplômé de l’Ecole hôtelière de Grenoble, celui-ci reprend à 23 ans l’auberge familiale à Saint-Bonnet-le-Froid. En 1995, il est lauréat du Bocuse d’or; en 2005, il ouvre le restaurant Régis et Jacques Marcon, trois étoiles au Michelin. Il privilégie une cuisine basée sur les produits locaux.

Le Roannais Pierre Troigros s’est vu décerner le trophée d’honneur. Le chef triplement étoilé, fortement influencé par son père et l’ambiance familiale de l’Hôtel moderne, n’a jamais pensé faire autre chose que cuisiner. Après une formation en France et en province, il rejoint en 1957 son frère Jean aux commandes de l’hôtel restaurant des Frères Troisgros. Ensemble, ils obtiennent une, deux puis, en 1968, trois étoiles. Au décès de Jean en 1983, Pierre continue l’entreprise familiale, secondé par Michel, son fils. C’est ce dernier qui, assure désormais la succession avec son épouse Marie-Pierre.

Les 13 trophées de l'année
Trophée d'honneur : Pierre Troisgros

Chef de l'année : Régis Marcon, restaurant Régis et Jacques Marcon, St Bonnet-le-froid (43).
Trophée de l'accueil : Nicole Marguin, restaurant Marguin, Les Echets.
Le Bouchon de l'année : Le Ban des vendanges, Villeurbanne.
Le Vin de l'année : Château l'Arrosée St Emilion 2007.
Trophée de la bistronomie : Steff/Stéphane Fernandez, rue Malesherbes, Lyon 6e.
Cuisine du monde : Au 14 Février, de Tsuyoshi Arai, Vieux Lyon.
Toque blanche de l'année : Joseph Viola, restaurant Daniel et Denise, rue de Créqui, Lyon 3e.
Le sommelier de l'année : Laurent Derhé, Auberge du Rû, Frontonas (38).
Le concept de l'année : Docks 40, de Sylvain Auclair et Sylvain Larose, Lyon-Confluent.
Chef espoir de l'année : Romain Barthe, Auberge de Clochemerle en Beaujolais.
Grande table : La Chèvre d'Or, Fabrice Vulin, Eze Village (06).
Toque blanche du monde : Christian Garcia, chef du Palais princier de Monaco.

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Quittant Saint Etienne et ses cheminées d’usine, je me retrouve rapidement dans un décor magique. 


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