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Terroirs de Chefs

Thiers Chambriard

Deux tiers de perfection, un Thiers de plaisir !

Un privilège ? Certainement. Une preuve de la qualité du produit ? Assurément.

Le trappeur L'atelier Le Compagnon - Couteau le Thiers par Chambriard Grand cru - le Thiers par Chambriard
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Alain Ducasse, Thierry Marx, Eric Fréchon, Régis Marcon, et d’autres, ont choisi le Thiers Chambriard pour assurer quotidiennement, dans leurs établissements, la première mission d’un couteau : la coupe. Beau et utile, voilà ce que l’on demande aujourd’hui à une lame destinée à habiller les plus grandes tables du monde, mais également les demeures particulières attachées aux arts de la table.

Si la coutellerie s’inscrit dans l’historique tradition artisanale de Thiers, sous-préfecture du Puy-de-Dôme posée sur les contreforts des Bois noirs et des monts du Forez, paradoxalement, le modèle Thiers est beaucoup plus récent. Pendant de longues années, les artisans locaux ont réalisé toutes sortes de lames, dont le Laguiole de Thiers. Puis, comprenant que ce dernier subissait la concurrence déloyale de l’Asie, ils se sont réunis au sein de la Confrérie du couteau pour réagir. En a émergé l’idée d’un modèle spécifique à leur région, à leur ville, à leur identité. Il faudra une année à Jean-Pierre Treille, le président de la Confrérie, Robert Breillonnet et Henri Viallon, deux célèbres couteliers d’art, pour réaliser le bon dessin, celui qui recueille l’assentiment général. C’était en 1994. Seuls quelques couteliers se lancent alors immédiatement dans la réalisation de ce modèle aux nombreuses contraintes (formes, matériaux, etc.), garanties incontournables d’un couteau de très grande qualité. Aujourd’hui, ils sont plus d’une cinquantaine. La preuve d’une réussite collective.

Chez les Chambriard, il faudra attendre 1998 pour se lancer dans la réalisation des premiers Thiers. Conformément aux engagements ancestraux de la marque - les premiers couteaux de la famille datent de 1918 -, la grande qualité est au rendez-vous. Guillochage à la main, mitre arrondie et deux choix de lame, en acier inoxydable (acier suédois) ou oxydable (affûtage plus facile). Conformément aux cahiers des charges, un ressort forgé avec l’emblème du couteau, le « T » est présent en guise de mouche et le millésime de production est systématiquement gravé sur le cul du couteau, lequel est garanti 5 ans.

Fort du succès rencontré, l’entreprise Chambriard a développé 7 modèles de Thiers – « Compagnon », « Compact », « Grands Crus », « Table », « Dessert », « Trappeur » et « Grands Gourmets » - dont les prix vont de 50 à 200 euros. La production, artisanale, ne dépasse pas 6 000 couteaux par an. Côté communication, les couteliers thiernois ont pris leur temps, ne voulant pas scier trop vite la branche du Laguiole sur laquelle ils étaient confortablement assis depuis de longues années. Désormais, le Thiers vit sa vie et le bouche à oreille fonctionne à merveille. Le Chambriard se retrouve d’ailleurs sur de nombreuses tables étrangères, des Etats-Unis jusqu’aux palaces asiatiques ou australiens. Près de 20% de la production s’en va à l’étranger. Jamais à court d’idées, l’entreprise familiale vient de lancer un sécateur à poisson. La passion de la coupe, encore et toujours.

Franck Pinay-Rabaroust

Terroirs de Chefs

www.coutellerie-chambriard.com


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